Retrouvez ici l’actualité scientifique en onco-dermatologie analysé par des experts. Nous remercions Eve Desmedt, Nora Kramkimel et Marie Bouleau pour leurs éclairages.


Résultats impressionnants du T-VEC en néoadjuvant dans les carcinomes basocellulaire

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 22/05/2025

Les auteurs présentent un essai néoadjuvant de phase II à un seul bras avec le virustalimogène oncolytique laherparepvec (T-VEC) chez 18 patients atteints de carcinomes basocellulaires cutanés (CBC) difficiles à réséquer.
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Les inhibiteurs de la voie Hedge-Hog : nouvelle thérapeutique pour les GVH sclérodermiformes ?

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 22/05/2025

Les GVH (maladie du greffon contre l’hôte) sclérodermiformes représentent 20% des GVH chroniques après greffe de moelle allogénique et sont très souvent cortico-résistantes. L’activation de fibroblastes via la voie de signalisation Hedge-Hog est un des mécanismes physiopathologiques sous-jacent aux GVH sclérodermiformes.
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Quelle est la meilleure stratégie thérapeutique en cas de métastases cérébrales ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 22/05/2025

Les patients atteints de mélanome avancé avec métastases cérébrales et à fortiori avec méningite carcinomateuse sont souvent exclus des essais thérapeutiques et des données de vraie vie sont indispensables dans ces situations pour évaluer les meilleures stratégies thérapeutiques et l’association éventuelle avec des stratégies de traitement local.
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L’ADN tumoral circulant comme marqueur pronostic dans le carcinome à cellules de Merkel

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 22/05/2025

Le carcinome à cellules de Merkel (CCM) est un cancer de la peau agressif dont le taux de récidive est de 40 % à 5 ans. Les anticorps détectables contre le MCPyV impliqué dans 80 % des CCM ne sont présents que chez environ 50% des patients. Chez les patients positifs, il s'agit d'un biomarqueur précieux avec une valeur prédictive positive (VPP) de 66 % pour les récidives cliniquement évidentes et une bonne valeur prédictive négative (VPN) de 97 % pour un titre décroissant. Cependant, sa faible sensibilité dans l'ensemble de la population CCM limite son application clinique.
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Les anti-PD-1/PD-L1 dans le carcinome de Merkel avancé en vraie vie

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 22/05/2025

Le carcinome de Merkel métastatique étant une maladie rare et assez hétérogène, de larges études de vraies vies sont indispensables pour optimiser nos prises en charge thérapeutiques. Les études KEYNOTE-017 et JAVELIN Merkel 200 ont montré un bénéfice prolongé de l’immunothérapie (pembrolizumab et avelumab respectivement) dans le carcinome de Merkel métastatique, plus important en première ligne mais un grand nombre de patients reste réfractaire aux anti-PD-1/PD-L1 ou échappent et les meilleures stratégies dans ce cas ne sont pas bien évaluées. Le but de cette étude multicentrique de vraie vie est d’évaluer les profils de réponse des patients atteints de CM avancé sous immunothérapie et leur gestion ultérieure.
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Confirmation de l’amélioration majeure du pronostic des mélanomes métastatiques sous immunothérapie en 1ère ligne

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 22/05/2025

Cet article présente les résultats finaux de l’essai CHECK-MATE 067 : étude de phase 3 ayant inclus 945 patients traités en 1ère ligne pour un mélanome stade III non opérable ou stade IV, soit par 4 perfusions toutes les 3 semaines d’ipilimumab 3 mg/kg + nivolumab 1 mg/kg suivi de nivolumab 3 mg/kg/2 semaines (groupe I+N), soit par nivolumab 3 mg/kg/2 semaines (groupe N), soit par 4 perfusions toutes les 3 semaines d’ipilimumab 3mg/kg (groupe I) ; randomisation 1 :1 :1. Le traitement était poursuivi jusqu’à progression ou effet secondaire inacceptable ou retrait du consentement du patient. 36% des patients dans le groupe I+N ont reçu un autre traitement après, 50% dans le groupe N et 67% dans le groupe I.
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Mise au point sur les critères radiologiques en cas de métastases cérébrales de mélanome

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 22/05/2025

La survie sans progression est un bon reflet de la survie globale. L'utilisation de ce taux de réponse intracrânien a été proposé comme substitut de la survie globale et a incité à rechercher d'autres critères de réponse.
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Quel meilleur traitement adjuvant pour la mélanome stade III BRAF muté ? Données d’une étude de vraie vie

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 29/04/2025

Le choix entre thérapie ciblée (TC) et immunothérapie (IT) en adjuvant pour les patients avec mélanome de stade III réséqué, BRAFV600. muté est rendu difficile par l’absence d’étude comparative directe entre les 2 traitements. Même si le profil de tolérance peut nous orienter dans ce choix, de meilleures données sur l’efficacité à long terme de ces 2 approches semblent indispensables. Cette revue systématique des données de vraie vie disponibles sur le traitement adjuvant des mélanomes mutés BRAF a pour but de déterminer le meilleur traitement dans cette indication.
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Une autre combinaison anti-PD-1 anti LAG 3

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 29/04/2025

Alors que les essais RELATIVITY ont montré l’efficacité de la combinaison anit PD1 +anti LAG 3 avec le nivolumab + relatilimab une autre combinaison est à l’étude : cemiplimab + fianlimab.
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Controverse du score PD-L1 pour le choix d’une double immunothérapie dans le mélanome

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 29/04/2025

Les 3 auteurs de cet édito très bien documenté discutent la place l’expression de PD-L1 dans le choix d’une double immunothérapie. Sans nul doute CheckMate 067 et RELATIVITY-047 ont montré un avantage de la double immunothérapie avec (ipilimumab + nivolumab [IPI+NIVO] ou nivolumab + relatlimab [NIVO+RELA] respectivement) par rapport à la monothérapie anti-PD-1. A l’heure actuelle, même si des comparaisons indirectes sont réalisées, le clinicien ne sait toujours pas quels patients peuvent bénéficier d’une monothérapie anti-PD-1.
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Facteurs prédisposants et évolution des patients long répondeurs à l’immunothérapie

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 29/04/2025

Certains patients atteints de mélanome métastatique tirent un bénéfice particulièrement prolongé de l’immunothérapie et restent en rémission plusieurs années. Peut-on considérer ces patients comme guéris ? Nous manquons probablement encore de recul et certaines récidives très tardives suscitent beaucoup d’interrogation sur le devenir de ces malades et la surveillance à proposer. Cette étude propose d’explorer l’évolution de la maladie et la survie dans une cohorte de patients ayant eu une réponse prolongée à l’immunothérapie (IT).
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Les mélanomes de la tête et du cou: une meilleure réponse à l’immunothérapie ?

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 29/04/2025

Plusieurs études ont mis en évidence que les mélanomes de la tête et du cou (CHNM "cutaneous head and neck melanoma") se comportaient de manière différente des mélanomes d'autres sites anatomiques (CMOS "cutaneous melanoma of other sites"), notamment lié au fait que cette localisation est souvent plus difficile à opérer (marges incomplètes ou limites plus fréquentes) et chroniquement exposée au soleil avec ainsi une charge mutationnelle importante et des mélanomes souvent non-mutés BRAF. Cependant, les résultats sont contradictoires selon les études sur la différence de pronostic de ces CHNM par rapport aux CMOS.
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Nouvelles données confirmant l’efficacité du cemiplimab dans les traitement des carcinomes épidermoïdes cutanés

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 03/04/2025

La prise en charge des carcinomes épidermoïdes cutanés localement avancés (laCSCC) et métastatiques (mCSCC) a, elle aussi, comme de nombreux cancers, bénéficié du développement de l'immunothérapie et de sa supériorité par rapport aux chimiothérapies classiques. L'inhibiteur de check-point anti-PD-1 principalement étudié dans les carcinomes épidermoïdes cutanés est le cémiplimab. Ainsi, l'étude de phase 2 EMPOWER-CSCC-1, présentée ici, a inclut, dans différents groupes successifs, des patients avec des laCSCC et des mCSCC, traités d'abord par du cémiplimab avec des doses adaptées au poids (3 mg/kg tous les 15 jours) puis avec des doses fixes (350 mg toutes les 3 semaines). Les 1ers résultats à la posologie de 3 mg/kg tous les 15 jours montraient un taux de réponse objective de 47% pour les mCSCC et de 44% pour les laCSCC.
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Diminution du risque de mélanome chez les patients fumeurs

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 03/04/2025

Le tabac est bien connu pour être responsable de nombreux cancers (18 types de cancers d'après l'Agence internationale de recherche sur le cancer). Plusieurs études ont, en revanche, montré une diminution du risque de mélanome chez les patients fumeurs.
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Un pronostic dans le mélanome uvéal

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 03/04/2025

Malgré la classification AJCC, il est complexe de prédire quels sont les patients qui récidiveront. Des tests pronostiques de médecine de précision sont en cours d’évaluation dans le mélanome cutané. Les auteurs en proposent un ici pour les mélanomes uvéaux.
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Efficacité et toxicité des anti-PD-1 en adjuvant chez les patients âgés

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 03/04/2025

La question de la pertinence du traitement adjuvant pour le mélanome stade III ou IV réséqué se pose de plus en plus en raison des nouvelles données en néoadjuvant notamment. La question de la balance bénéfice/risque se pose d’autant plus chez les patients âgés. Les données connues sur le risque de toxicité des immunothérapies sont plutôt rassurantes sans sur risque décrit chez les patients de plus de 65 ans mais le vécu des effets secondaires de grade équivalent peut être différent dans une population plus fragile ce qui nous impose des évaluations en vraie vie.
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Évaluation des effets secondaires immunomédiés en vraie vie

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 03/04/2025

La tolérance des anti-PD-1 en monothérapie est souvent bonne avec peu d’effets secondaires de grade 3 ou plus. Cependant certains patients présentent une toxicité sévère alors qu’ils n’auraient peut-être pas récidivé sans traitement. Pour mieux évaluer la balance bénéfice risque des traitements adjuvants, une meilleure identification du risque de récidive et de toxicité est indispensable.
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Données d’incidence du carcinome basocellulaire sur plus de 30 ans dans 2 régions françaises

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 03/04/2025

Les données fiables et de bonne qualité sur l’évolution d’incidence du carcinome basocellulaire (CBC) sur une période longue sont rares. Elles sont cependant indispensables pour adapter l’offre de soins concernant ce cancer très fréquent en période de pénurie de dermatologues. Dans cette étude française basée sur 2 registres départementaux, l’évolution de l’incidence du CBC sur 3 décennies a été évaluée.
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Description détaillée clinique et histologique des effets secondaires cutanés du tebentafusp

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 20/02/2025

Le tebentafusp est une protéine bispécifique associant un récepteur de lymphocytes T (HLA A*0201) ciblant l'antigène gp100 présent sur les cellules de mélanome, et un anti-CD3 qui cible et active les capacités antitumorales des lymphocytes T. Il a récemment nettement modifié la prise en charge des mélanomes uvéaux du fait de son efficacité chez les patients avec un mélanome uvéal porteur du HLA A*0201. Ce traitement est cependant, responsable de nombreux effets secondaires, principalement des syndromes de relargage cytokinique, des hypotensions, des fièvre/frissons, mais également des effets secondaires cutanés.
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Quelle efficacité des anti-PD-1 chez les moins de 18 ans ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 20/02/2025

Le nombre de patients âgés de moins de 18 ans atteints d’un mélanome avancé nécessitant une immunothérapie anti-PD-1 est faible et les données d’efficacité et de tolérance dans cette population sont mal connues. Cette analyse multicentrique permet de regrouper le plus grand effectif décrit de jeunes patients d’âge ≤ 18 ans.
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