Retrouvez ici l’actualité scientifique en onco-dermatologie analysé par des experts. Nous remercions Eve Desmedt, Nora Kramkimel et Marie Bouleau pour leurs éclairages.


Quel est le bénéfice du tebentafusp en vraie vie ? Expérience de 4 centres européens

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 27/11/2025

L’utilisation du tebentafusp dans le traitement dans le mélanome choroïdien avancé peut poser question en raison de la tolérance des 1eres perfusions, de son rythme d’administration très rapproché et de son coût. Même si un essai de phase 3 a montré un bénéfice de ce traitement dans cette indication sur la survie globale, bénéfice confirmé à 3 ans (1,2) ; des données en vraie vie sont indispensables pour évaluer de façon optimale son bénéfice/risque.
Membres, connectez-vous

Vers des marqueurs génétiques de prédiction de réponse aux traitements immunothérapie néo-adjuvantes ?

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 27/11/2025

Cette étude de phase II a évalué l’association nivolumab (anti-PD1) et relatlimab (anti-LAG-3) en traitement néoadjuvant (avant chirurgie) suivi d’un traitement adjuvant (après chirurgie) chez 30 patients atteints de mélanome de stade III/IV résécable. Le protocole consistait en 2 cycles préopératoires puis jusqu’à 10 cycles postopératoires.
Membres, connectez-vous

Atteinte du système nerveux central dans le carcinome de Merkel

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 27/11/2025

Le carcinome de Merkel est une tumeur rare et potentiellement agressive pouvant être métastatique principalement au niveau ganglionnaire et viscérale mais aussi plus rarement du système nerveux central (SNC). Une imagerie cérébrale est d’ailleurs recommandée dans le cadre du bilan d’extension. Cependant du fait de la rareté de cette tumeur et encore plus de son atteinte cérébrale, des données complémentaires sont nécessaires pour optimiser la prise en charge spécifique de cette localisation. Le but de cette étude est de décrire l’incidence des métastases cérébrales dans le CM puis d’en évaluer l’évolution en terme de réponse et de survie.
Membres, connectez-vous

Radiothérapie ou Imiquimod pour les mélanomes du Dubreuilh in situ ?

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 27/11/2025

Les mélanomes du Dubreuilh in situ ("lentigo maligna" en anglais) sont une sous-type de mélanomes localisé particulièrement sur le visage et dont l'incidence est de plus en plus importante. Souvent diagnostiqués tardivement, ces mélanomes peuvent être de grande taille rendant leur prise en charge compliquée et il existe un taux important de récidive malgré l'exérèse complète avec des marges de 10 mm. Des traitements non-chirurgicaux, tels que la radiothérapie et l'imiquimod, ont été proposés en vue de limiter les conséquences parfois lourdes de interventions chirurgicales dans ce cas là.
Membres, connectez-vous

Combinaison de virus oncolytique dérivé de l’herpès et des anti PD-1 dans le mélanome pour les patients réfractaires

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 27/11/2025

Les patients atteints de mélanome avancé ayant progressé sous inhibiteurs de PD-1 disposent de peu d’options thérapeutiques efficaces. RP1 est un virus oncolytique dérivé de l’herpès simplex (HSV-1), modifié pour exprimer GM-CSF et GALV-GP-R (améliorant la lyse tumorale et l’activation immunitaire). L’étude IGNYTE a évalué RP1 en combinaison avec nivolumab chez ces patients résistants.
Membres, connectez-vous

Efficacité de la photothérapie dynamique pour la prise en charge des carcinomes baso-cellulaires superficiels

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 27/11/2025

Le traitement chirurgical des carcinomes baso-cellulaires (CBC) est aujourd'hui le gold-standard mais devant le nombre croissant de patients, dont certains très âgés et polypathologiques, la demande de techniques non-invasives est en augmentation. La photothérapie dynamique (PDT) est déjà possible en France pour traiter certains CBC superficiels ; l'indication ayant l'AMM est réservée aux CBC superficiels non récidivants, prouvés histologiquement, du tronc, des membres ou du cou.
Membres, connectez-vous

Intérêt d’un ARN double brin synthétique dans le mélanome résistant aux anti-PD-1

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 02/10/2025

Les patients atteints de mélanome avancé résistant aux anticorps anti–PD-1-ont peu d’options thérapeutiques. BO-112 est un ARN double brin synthétique mimant une infection virale, administré en injection intratumorale, qui pourrait réactiver l’immunité innée et restaurer la sensibilité aux immunothérapies. Cette étude visait à évaluer l'efficacité et la tolérance de BO-112 en combinaison avec le pembrolizumab chez ces patients résistants.
Membres, connectez-vous

Efficacité de l’association encorafenib/binimetinib pour les métastases cérébrales de mélanome.

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 02/10/2025

Les patients avec métastases cérébrales ayant été exclus de l’essai COLUMBUS évaluant la combinaison encorafenib/binimetinib dans le mélanome avancé comme dans la grande majorité des études ; les données concernant l’efficacité de cette association dans le système nerveux central sont limitées. Pourtant en cas de métastases cérébrales symptomatiques chez les patients BRAF mutés surtout nécessitant une corticothérapie générale, la thérapie ciblée reste le traitement de premier choix et une meilleure connaissance de son efficacité est indispensable. Cette étude néerlandaise de vie réelle nous apporte des éléments de réponse.
Membres, connectez-vous

Efficacité du cemiplimab en adjuvant pour les carcinomes épidermoïdes cutanés de mauvais pronostic

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 02/10/2025

Les carcinomes épidermoides cutanés (CEC) avec des facteurs de mauvais pronostic sont à haut risque de récidive même après un traitement complet local. Il n'y a pas de recommandations actuellement sur l'utilisation d'une immunothérapie adjuvante dans ces situations. Le cemiplimab a pour l'instant une indication validée dans le traitements des CEC localement avancés ou métastatiques.
Membres, connectez-vous

Évaluation rétrospective de l’efficacité des TILs dans le mélanome acral : des résultats encourageants

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 02/10/2025

Le mélanome acral a une charge mutationnelle tumorale (TMB) faible et une faible signature mutagène UV. Ces caractéristiques le rendent moins sensible aux immunothérapies
Membres, connectez-vous

Complications cardio-vasculaires sous immunothérapie

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 02/10/2025

Il a été mis en évidence par certaines équipes que les inhibiteurs de check-point utilisés dans le mélanome peuvent augmenter les problèmes cardio-vasculaires chez les patients traités. Les auteurs de cet article ont cherché à comparer le rôle dans la survenue de ces complications cardio-vasculaires des anti-PD-1 et des anti-CTLA4.
Membres, connectez-vous

Rechallenge par immunothérapie après rechute : résultats de vraie vie.

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 02/10/2025

L’arrêt de l’immunothérapie chez un patient en réponse complète prolongée est devenu consensuelle avec un risque de récidive qui reste faible. Plusieurs études nous montrent que dans la majorité des cas, les patients qui rechutent répondent à nouveau à l’immunothérapie.
Membres, connectez-vous

Traitement intermittent « pulsé » de thérapie ciblée en association à l’immunothérapie : une piste pour améliorer la réponse à long terme ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 11/09/2025

L’ajout d’un traitement séquentiel de thérapie ciblée (TC) à l’immunothérapie (IT) peut-elle permettre d’améliorer ses performances ? Le rationnel étant que la TC pourrait entraîner une augmentation de l’infiltration immune au niveau tumoral et un relargage d’antigènes tumoraux par nécrose tumorale favorables à l’action de l’IT. Plusieurs essais d’association immunothérapie/TC ont déjà été proposés,souvent décevants et avec une surtoxicité potentielle.
Membres, connectez-vous

Nivolumab vs Ipilimumab + Nivolumab en vraie vie

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 11/09/2025

Dans l’étude CheckMate 067 portant sur le traitement de première ligne du mélanome avancé, l’association ipilimumab et nivolumab (IPI/NIVO) montrait un bénéfice supérieur sur le taux de réponse et la survie sans progression par rapport au nivolumab seul (NIVO) mais pas sur la survie globale au prix d’une toxicité plus importante. Ces résultats peuvent nous poser question sur la pertinence de l’utilisation de la double immunothérapie en première intention. Les résultats de cette très vaste étude française en vie réelle peuvent nous apporter des éléments de réponse.
Membres, connectez-vous

2 à 3 fois plus de résistance aux antimicrobiens chez les patients atteints de cancer

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 11/09/2025

Cette étude large et multicentrique évalue l’ampleur de la résistance aux antimicrobiens chez les patients atteints de cancer traités en ambulatoire. En analysant plus de 1,6 million d'isolats bactériens de 198 établissements de santé aux États-Unis entre 2018 et 2022, les chercheurs ont comparé la prévalence de résistances aux antimicrobiens chez 27 421 patients atteints de cancer (3,2 % des cas) à celle de plus de 928 000 patients sans cancer.
Membres, connectez-vous

Anti-TNFs : principale classe pourvoyeuse de cancers cutanés !

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 11/09/2025

Les traitements immunosuppresseurs classiques tels que le methotrexate, l’azathioprine et les inhibiteurs de la calcineurine, ainsi que les anti-TNF, fréquemment prescrits pour le psoriasis, les rhumatismes inflammatoires ou les MICI, sont connus pour favoriser le risque de cancer de la peau (carcinomes et mélanomes). Le risque carcinogène des thérapeutiques plus récemment utilisées (tels que les anti-JAK, le tocilizumab, l’abatacept, le belatacept, etc.) est moins clair.
Membres, connectez-vous

Les carcinomes baso-squameux vulvaires : une entité rare mais potentiellement plus agressive !

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 11/09/2025

Les carcinomes baso-squameux sont un sous-type rare de carcinome baso-cellulaire (CBC) caractérisé par son association à une différenciation kératinisante et sont plus agressifs que les CBC. Les carcinomes baso-squameux vulvaires sont encore plus rares.
Membres, connectez-vous

Des données pré-cliniques intéressantes pour les mélanomes NRAS mutés

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 11/09/2025

Le mélanome mutant NRAS représente un défi thérapeutique majeur car il ne bénéficie d’aucune thérapie ciblée approuvée bien qu’en clinique les anti MEK soient utilisés hors AMM.
Membres, connectez-vous

Pas de bénéfice de la double immunothérapie versus la simple immunothérapie dans le Carcinome de Merkel

Par le Dr Marie BOILEAU

Parution : 11/09/2025

Le carcinome à cellules de Merkel (MCC) est un cancer cutané rare et agressif. Bien que des immunothérapies anti-PD-(L)1 aient montré des bénéfices notables, environ 50 % des patients y sont résistants. Cette étude non randomisée (CheckMate 358) évalue l'efficacité du nivolumab (NIVO), seul ou en combinaison avec l’ipilimumab (IPI), chez des patients atteints de MCC avancé n’ayant jamais reçu d’immunothérapie.
Membres, connectez-vous

Emboles vasculaires et/ou lymphatiques dans les carcinomes épidermoïdes cutanés : un critère de mauvais pronostic

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 18/07/2025

La présence d'emboles vasculaires et/ou lymphatiques (définie comme la présence de cellules tumorales dans les vaisseaux sanguins ou lymphatiques à proximité de la tumeur primitive) dans les carcinomes épidermoïdes (CE) cutanés est connue comme étant un facteur de mauvais pronostic mais n'est, à l'heure actuelle, pas intégrée dans la classification AJCC des CE.
Membres, connectez-vous

Cette rubrique est mise à jour régulièrement
N'hésitez pas à revenir la consulter !

Ces articles sont mis à disposition des membres du GCC en partenariat avec leCancer.fr
Retrouvez toute l’actualité scientifique en cancérologie en vous connectant sur Actualités Scientifiques - LeCancer.fr

lecancer.fr