Retrouvez ici l’actualité scientifique en onco-dermatologie analysé par des experts. Nous remercions Eve Desmedt, Nora Kramkimel et Marie Bouleau pour leurs éclairages.


L’expression de PD-L1 peut-elle nous aider à choisir entre simple ou double immunothérapie ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 11/04/2024

Le dosage de l’expression de PD-L1 ne constitue pas à ce jour un critère influençant le choix de l’immunothérapie dans le mélanome métastatique. Les analyses de sous-groupe de l’étude CheckMate 067 posent cependant question avec un intérêt de la double immunothérapie ipilimumab/nivolumab par rapport à la mono-immunothérapie nivolumab uniquement chez les patients avec une expression de PD-L1<1 % avec un suivi de 90 mois au moins. Des études complémentaires en vraie vie pourraient nous apporter des éléments de réponse comme cette étude danoise.
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Quels facteurs prédisposent le plus à développer un second mélanome ou plus ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 11/04/2024

Nous savons que l’antécédent personnel de mélanome est un des facteurs de risque les plus important de présenter un autre mélanome primitif avec un risque évalué à 10 fois supérieur. Il est très important de connaitre les autres caractéristiques prédisposant à des mélanomes multiples pour optimiser la surveillance de ces patients. Le but de cette méta analyse est de déterminer quels sont facteurs de risque de développer un autre mélanome chez les patients en ayant déjà présenté un premier.
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Traitement néoadjuvant associant un anti-PD-1 et un inhibiteur de tyrosine kinase pour les mélanomes muqueux?

Par le Nora KRAMKIMEL

Parution : 14/03/2024

Les mélanomes muqueux sont plus agressifs et répondent moins bien à l'immunothérapie que les mélanomes cutanés. Cependant, un essai de phase 1 a montré des résultats intéressants avec l'utilisation de toripalimab (anti-PD-1) en association avec l'axitinib (inhibiteur de tyrosine kinase) pour le traitement de mélanomes muqueux métastatiques avec un taux de réponse objective de 48% et une médiane de SSP de 7,5 mois.
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Évaluation danoise des taux de récidive et de mortalité spécifique liées au mélanome selon le stade AJCC 8

Par le Eve DESMEDT

Parution : 14/03/2024

Des données récentes sur le pronostic du mélanome en fonction de stades définis par la dernière classification AJCC 8 sont indispensables. Cette vaste étude danoise avait pour objectif d’estimer les taux de récidive et de mortalité spécifique au mélanome selon le stade du mélanome et de décrire le type de récidive.
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Toxicité cutanée : facteur pronostic favorable pour les patients traités par immunothérapie

Par le Eve DESMEDT

Parution : 14/03/2024

Plusieurs études suggèrent que la survenue d’effets indésirables cutanés immuno-médiés serait un facteur d’évolution favorable chez les patients traités par immunothérapie pour un cancer. Cette méta analyse cherche à confirmer cette donnée avec évaluation spécifique par type d’effet secondaire cutané.
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Description de 53 carcinomes baso-cellulaires métastatiques

Par le Nora KRAMKIMEL

Parution : 14/03/2024

Compte-tenu de la très rare évolution métastatique des carcinomes baso-cellulaires (CBC), il y a peu de données disponibles sur les facteurs de risque et le pronostic de cette situation.
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Évolution de l’incidence et de la survie du mélanome entre 1990 et 2020 en Suède.

Par le Eve DESMEDT

Parution : 14/03/2024

Nous savons que l’incidence du mélanome augmente globalement dans le monde, cependant on peut supposer que grâce à un dépistage plus précoce et les nouveaux traitements, cette augmentation d’incidence (IM) n’ait pas d’influence péjorative sur la survie spécifique du mélanome (SSM). Cette vaste étude épidémiologique suédoise propose une évaluation des modifications d’incidence et de mortalité spécifique du mélanome entre 1990 et 2020, suite à l’introduction des nouveaux traitements du mélanome en 2012 en Suède.
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Impact du COVID sur la prise en charge des mélanomes aux USA: données d’un registre national

Par le Nora KRAMKIMEL

Parution : 14/03/2024

De nombreuses études ont montré un retard de prise en charge des mélanomes pendant la période initiale de la pandémie mondiale de COVID-19 avec des conséquences négatives sur la survie spécifique et la survie globale de ces patients; cependant, il s'agit souvent d'études de faible ampleur (peu de patients analysés).
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Possible lien entre microbiote intestinal et développement du mélanome ?

Par le Eve DESMEDT

Parution : 14/03/2024

L’influence du microbiote intestinal sur l’évolution sous immunothérapie chez les patients atteints de mélanome avancé a été démontrée et est à l’origine d’essais cherchant à le modifier pour optimiser la réponse au traitement. Y a-t-il une différence de profil de microbiote chez les patients indemnes de mélanome par rapport à ceux atteints et entre les stade précoces et tardifs de mélanome ? Cette étude a pour objectif de caractériser et de comparer ces différents profils.
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Toxicité digestive immuno-induite chez un nouveau-né de 4 mois exposé in utero à un anti-PD-1

Par le Nora KRAMKIMEL

Parution : 14/03/2024

L'utilisation exponentielle des immunothérapies anti-PD-1 nous amènent à être confrontés à des situations thérapeutiques nouvelles ainsi que de nouveaux effets secondaires. Notamment, pendant la grossesse, l'utilisation d'anti-PD1 peut entraîner un transfert transplacentaire de ces anticorps et être responsable, d'après des données pré-cliniques, de mort fœtale in utero, de retard de croissance et de décès néonataux. Cependant, 14 cas de grossesses sous anti-PD-1 ont été rapportés sans problème mais le traitement était administré pendant les 1er et le 2nd trimestres de la grossesse.
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Évaluation du nivolumab adjuvant dans le carcinome de Merkel.

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 15/02/2024

L’immunothérapie par anti-PD-1 a représenté une avancée majeure dans la prise en charge du carcinome de Merkel métastatique, avec un intérêt d’autant plus important que le traitement est utilisé de façon précoce, en première ligne. Par analogie avec le mélanome, on peut supposer que le traitement pourrait avoir aussi un intérêt en situation adjuvante après prise en charge initiale de ce cancer cutané de particulièrement mauvais pronostic. Les auteurs rapportent dans cet article les résultats d’une étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab comparé à l’observation en traitement adjuvant après résection complète du carcinome de Merkel.
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L’expression d’EGFR : possible biomarqueur après traitement adjuvant par anti-PD-1 dans le mélanome ?

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

L’expression d’EGFR (epidermal growth factor receptor) est associée à la différenciation des mélanocytes et à la résistance aux inhibiteurs de MEK et est, également, la cible de traitements pour différents cancers. Il a, par ailleurs, été montré que des patients ayant un mélanome et progressant sous immunothérapie pouvaient avoir une amplification d’EGFR.
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Nivolumab adjuvant versus ipilimumab dans le mélanome stade III et IV : résultats à 5 ans

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 15/02/2024

Les anti-PD-1 seuls ont été approuvés depuis plusieurs années en indication adjuvante pour les mélanomes réséqués de stade III pour le nivolumab et le pembrolizumab et IV pour le nivolumab suite aux études CheckMate 238 et KEYNOTE-054. Il est primordial pour les traitements adjuvants d’analyser les résultats à long terme et cet article nous présente les résultats à 5 ans de l’étude CheckMate 238 évaluant le nivolumab versus l’ipilimumab en situation adjuvante pour les mélanomes de stade III et IV réséqués.
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Confirmation du bon pronostic à long terme des mélanomes après immunothérapie néo-adjuvante.

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

L'immunothérapie néo-adjuvante dans les mélanomes de stade III ou IV opérables est en train de profondément modifier le pronostic et la prise en charge des patients. Cependant, les études actuelles sont souvent limitées encore en termes de délai de suivi (2 ans).
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Caractéristiques et évolution des mélanomes achromiques acraux.

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

Les mélanomes achromiques sont généralement de moins bon pronostic que les mélanomes pigmentés. Peu d'études se sont focalisées spécifiquement sur les mélanomes achromiques acraux (AAM)
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L’espacement des doses d’anti-PD-1 est aussi efficace et bien toléré

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

Les doses classiques (=DC) d’anti-PD-1 (pembrolizumab 200 mg/3 semaines ou 2 mg/kg/3 semaines et nivolumab 240 mg/2 semaines ou 3 mg/kg /2 semaines) et les doses dites « espacées » (=DE) d’anti-PD1 (pembrolizumab 400mg/6 semaines et nivolumab 480 mg/4 semaines) ont la même efficacité, avec, par ailleurs, un avantage financier et logistique pour les DE. Cependant, en vie réelle, la tolérance des DE est moins bien connue que pour les DC, ainsi que ses conséquences sur la réponse et la survie.
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Vaccin ciblant la télomérase en association avec l’immunothérapie : une piste prometteuse

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 15/02/2024

L’association d’une vaccinothérapie à l’immunothérapie notamment anti PD1 représente un espoir thérapeutique important dans la prise en charge du mélanome en situation métastatique ou adjuvante avec plusieurs essais de phase III en cours. Dans cet essai, le vaccin utilisé cible la télomérase, une enzyme responsable de l’immortalité des cellules cancéreuses, qui est retrouvée dans la majorité des cancers et il est combiné au pembrolizumab.
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Dans quel cas est-il possible de proposer une chirurgie conservatrice pour les mélanomes unguéaux ?

Par le Dr Nora Kramkimel

Parution : 30/11/2023

Classiquement, le traitement des mélanomes unguéaux est l’amputation ; il semble, cependant, qu’il est possible de faire des traitements chirurgicaux conservateurs pour les mélanomes unguéaux peu invasifs sans impact sur l’évolution et le pronostic. En revanche, la définition d’un mélanome unguéal « peu invasif » n’est pas claire actuellement.
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Intérêt de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques dans la lymphome cutané T ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 30/11/2023

Le lymphome cutané T (LCT) avancé est une maladie difficile à traiter, volontiers récidivante et pour laquelle, dans certains cas, seule la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) semble être un traitement pouvant permettre une réponse prolongée dans le temps. L’essai CUTALLO présenté ici évalue l’intérêt de la GSCH sur l’évolution du LCT avancé par rapport à l’absence de GSCH
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Quelle durée de traitement par immunothérapie chez les patients avec un carcinome de Merkel métastatique ?

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 30/11/2023

Durée de réponse aux inhibiteurs de controle immunitaires dans le carcinome de Merkel métastatique après arrêt du traitement.
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